Epilogue - La CASITA

 La Casita del Papa Negro

 « Le merveilleux d'une maison n'est point qu'elle vous abrite ou vous réchauffe, ni qu'on en possède les murs. Mais bien qu'elle ait lentement déposé en nous ces provisions de douceur. »

Antoine de Saint-Exupéry ; La terre des hommes (1939)

 Cette maison aux briques rouges dans le quartier de Piovera garde en elle les souvenirs de notre vie à l’espagnole et voit grandir nos filles. Cette maison qui se modifie doucement au gré des saisons, des aménagements du salon et de la géométrie de notre famille, s´imprègne du passage des uns et des autres, des fêtes les unes après les autres… mais reste pourtant toujours la même.


Elle abrite les visages familiers de nos voisins et amis que nous avons plaisir à voir dans le grand parc partagé – typique des « urbanizaciones" Madrilènes :

1.      Au 51  :  Barbara, Regis, Noé et Eva et leur maison refaite digne d’un catalogue de déco !

2.      Au 55 : Christelle, Benoît, Mathilde et Alex : maison toujours accueillante et sa déco de Noel qui ferait rougir les marchés de Noel d Alsace

3.      Au 85 avenida de la Madroños: d´abord habitée par Andres, Luis et leurs parents puis repris par Isabelle, Antoine et leurs 4 enfants Hortense, Pierre, Sophie et Clément- maison aux milles éclats de rires.  

Cette Casita, c´est le lieu des milles jeux de nos filles, le soir après le goûter avec Antonia, lorsqu´elles s’élancent en courant dans le jardin pour retrouver les copains : balançoire, bac a sable, table de ping pong, terrain de padel … et piscine.

Cette Casita, c´est le lieu ou nous découvrons le télétravail intensif, le lieu de milles réunions et de "calls", un lieu qui abrite de nombreux bureaux.  

Cette Casita, c´est le lieu où nous apprenons à connaître nos amis lors des dîners : June et son mari Gad Elmaleh – euh plutôt Jim et leurs enfants Alix et Amaury ; Vincent, Sylvie et leurs filles Albane et Diane ainsi que Thomas et Caro.

Ainsi va la vie, au 49 avenida del Papa Negro… ou plutôt au 49 avenue du papa au nez gros (dixit Alix).

 

 

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